Le nombre des introductions en Bourse a poursuivi son étiolement, avec 6 opérations en 2023 sur la place de Paris contre 11 un an plus tôt. Des mises sur le marché de petite taille, de surcroît.
En parallèle, le marché français subit de nombreux retraits de la cote. L’Etat a ainsi lancé l’an dernier une offre publique de 6,5 milliards d’euros sur EDF. D’autres disparitions boursières sont en cours, comme celle de la maison d’édition musicale Believe. Moins de trois ans après son arrivée en Bourse, la société jette l’éponge. Il est vrai que les performances de l’action n’étaient pas à la hauteur.
En 2023, les retraits ont constitué 70 % des offres publiques de l’année. La quasi-intégralité de ces transactions ont été lancées par les sociétés elles-mêmes ou par un actionnaire de référence. Avec la volonté manifeste d’en finir avec une cotation qui ne sert plus l’entreprise. Car l’évolution du cours de Bourse n’est pas le seul paramètre déclencheur. Les dirigeants préfèrent récupérer la totalité des actions, de manière à s’éviter les inconvénients d’une cotation onéreuse, contraignante et chronophage.