Les multiples payés par les fonds d’investissement ont connu une légère augmentation à 9,3x l’EBITDA, tandis que les multiples payés par les acquéreurs stratégiques sont restés stables à 8,7x l’EBITDA.
L’indice est porté par la lente reprise de l’activité M&A sur le mid-market (+5% des volumes au premier semestre, quoique sur une valeur plus faible à -12%), sous l’effet de la stabilisation des conditions macro-économiques, avec une baisse de l’inflation et l’anticipation d’une baisse des taux par la BCE avant la Fed.
Toutefois, les incertitudes économiques et politiques font obstacle à une réelle reprise des M&A. Les conditions de financement demeurent à leur niveau le plus défavorable depuis dix ans et le coût élevé du capital continue de peser sur les valorisations. De plus, ces données n’intègrent pas l’incertitude issue des élections législatives en France.
Dans ce contexte, la convergence des prix entre les segments upper et lower du mid-market s’est interrompue. Le mid-market paraît de plus en plus polarisé. Les multiples extrêmes sont à leur plus haut niveau (pour représenter près de la moitié de l’échantillon de l’indice). Les transactions effectuées en deçà de 7x l’EBITDA se situent à un niveau record (31%), ce qui met en évidence la pression à la baisse qui continue de s’exercer sur les prix, tandis que la part de multiples supérieurs à 15x l’EBITDA est en augmentation (à 17%).
Source : Argos Wityu